La question du Sahara, l’action politique et Smart City expo Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne la Conférence de Marrakech, tenue lundi et mardi derniers, a été une victoire éclatante pour le Maroc. Juste après la clôture de cette manifestation à laquelle ont assisté 37 pays africains et qui s’est déroulée au même temps qu’une rencontre de bien moindre envergure tenue à Pretoria, la réaction des Nations Unies ne s’est pas fait attendre. La réponse du Secrétaire général de l’ONU s’est faite par le biais du travail entrepris par son envoyé personnel, Horst Köhler, qui vient d’organiser une deuxième table ronde à Genève en présence des parties concernées, a notamment déclaré le porte-parole du Secrétaire général, fait-il savoir.
Stéphane Dujarric s’est empressé de préciser que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, souhaitait que «l’ensemble des Etats membres» de l’organisation soutiennent les efforts onusiens visant à aboutir à une solution définitive à la question du Sahara. C’est une expression claire du soutien de l’ONU à la conférence de Marrakech, exprimée par le porte-parole de son secrétaire général, Stéphane Dujarric, commente le quotidien.
Une fois encore, le Secrétaire général insiste sur la qualité de l’ONU en tant que cadre unique et exclusif pour la recherche d’une solution politique et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain. C’est justement ce que souhaite le Maroc.
+Al Bayane+ écrit que l’action politique ne semble pas reprendre sa générosité depuis 2010. Pire, le regret est généralement exprimé à l’égard du confinement du champ politique national qui se perpétue sans que ses principaux protagonistes n’arrivent encore à trouver un moyen pour se donner le nouveau souffle démocratique nécessaire.
Il déplore le manque de débat sur les actions menées et encore moins sur les actions à promouvoir afin que les Marocains puissent apprécier l’apport des politiques publiques suivies à l’amélioration de leur condition.
Il regrette, aussi, l’ « amère réalité » de ne pas encore voir concrétiser le développement d’une société solidaire où tous jouissent de la sécurité, de la liberté, de l’égalité des chances, du respect de leur dignité et de la justice sociale, dans le cadre du principe de corrélation entre les droits et les devoirs de la citoyenneté.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur l’édition 2019 de Smart City Africa Casablanca, qu’abritera la capitale économique sous le thème de l’intelligence artificielle au service des citoyens.
Cet événement permettra de mettre en lumière le potentiel incontestable qu’offre l’intelligence artificielle pour améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens, mais avant d’en arriver à l’intelligence artificielle, il serait peut-être plus judicieux de s’attaquer aux volets bien plus basiques, estime l’auteur de l’article.
Car dans une ville comme Casablanca, une personne à mobilité réduite ou en fauteuil roulant ne peut pas vivre de manière autonome. Tout comme il est presque impossible de planifier ses déplacements dans le temps même de manière approximative, en l’absence d’un réseau de transport public dense, moderne et performant, déplore-t-il.
HA/APA