Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité marquée par des sujets politiques (nationale et internationale), ainsi que des faits de société, avec notamment le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers.
«Grève illimitée des chauffeurs routiers : Des dizaines de camions bloqués le long de la RN1 (Route nationale n°1, reliant les deux capitales Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, Ndlr)», affiche à sa Une, le quotidien privé Le Pays.
Le journal relate que les chauffeurs routiers observent depuis le 2 avril 2019, une grève illimitée sur l’étendue du territoire national, ajoutant que «selon certaines informations, ils (les grévistes) protesteraient contre toute reconduction de l’actuel président de l’OTRAF (Organisation des transporteurs routiers du Faso)».
Le Pays rapporte également que les Syndicats des associations et groupements de transporteurs routiers du Burkina (SAGTRB) étaient face à la presse, hier mercredi 3 avril à Ouagadougou.
«Se prononcer sur le mouvement d’humeur entamé par les chauffeurs routiers depuis le 2 avril dans la ville de Ouagadougou, tel était l’objectif de ce point de presse», fait remarquer le confrère.
A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), arbore : «Mouvement d’humeur des chauffeurs routiers : les transporteurs routiers s’en démarquent».
Le journal Le Quotidien reprend les propos des animateurs de la conférence de presse qui font savoir qu’«aucun des 18 syndicats, associations et groupements de transporteurs n’est concerné par ces mouvements».
Sidwaya, le quotidien à capitaux publics titre : «Mouvement d’humeur de chauffeurs routiers: Une œuvre d’individus non identifiés, selon les transporteurs».
Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne, en vitrine : «Grève des chauffeurs routiers: les transporteurs s’en démarquent».
Dans sa rubrique ‘’Les News du jour’’, le même journal mentionne que dans le cadre du dialogue politique, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré rencontre l’Opposition et la majorité ce matin au palais présidentiel.
Pendant ce temps, Sidwaya revient sur la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika dans son ‘’Autre Regard’’, parlant de «L’équation de la transition».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il consacre sa manchette à ce sujet, laissant lire: «Démission de Bouteflika : Ce qu’en pense Mohamed Doumi, le plus Burkinabè des Algériens».
Le confrère met en exergue les propos de M. Doumi qui sonnent comme une interpellation : «Attention à ne pas sombrer dans la chienlit !».
ALK/te/APA