La problématique des « villes nouvelles » pour résoudre le problème de la densité des populations en zone urbaine est au centre de la 5ème édition de la Foire internationale d’Abidjan (FIA) ouverte, jeudi soir, dans la capitale économique ivoirienne.
Selon le Directeur de cabinet du ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme, Firmin Djigbenou qui a ouvert la foire, il s’agit d’une question importante.
« Depuis 2007, la moitié de la population mondiale vit en ville et il est prévu que ce chiffre passe à 60% en 2030 », a révélé le Directeur de cabinet pour qui « il faut repenser les villes ». Comme solutions M. Djigbenou indique qu’il « serait de mieux contrôler les lotissements ou créer quelque nouvelles villes ».
A son tour, Thomas Gacha , Directeur de la réglementation , du contrôle et du contentieux au ministère de la ville, a soutenu que l’on « doit revisiter notre façon de fabriquer nos villes, adapter aux exigences d’un nouvel ordre urbain ».
Au niveau de son département ministériel, cette nouvelle donne requiert la participation tant des pouvoirs publics, du secteur privé que de la population.
« Cette action se veut inclusive et participative. Il nous faut mutualiser nos savoir-faire et nos expériences pour améliorer la qualité de vie dans nos vies pour réaliser le pari des villes nouvelles », a-t-il proposé.
« Depuis 5 ans, nous avons pour ambition de contribuer à faire de la Côte d’Ivoire une plaque privilégiée de la sous-région », a expliqué la Commissaire générale de la FIA, Adja Bakayoko. A l’en croire, comme les précédentes éditions, un volet social va marquer cette foire.
« Il s’agit des vaccins contre la méningite et des consultations ophtalmologiques », a poursuivi Mme Bakayoko.
Des rencontres B to B, des communications, des expositions ventes sont les principales activités de cette foire qui s’achève le 14 avril prochain.
SY/ls/APA