L’opposition mauritanienne a menacé, mercredi à Nouakchott, de « ne pas accepter » la falsification lors de l’élection présidentielle prévue au milieu de l’année.
« Nous demanderons à nos électeurs de ne pas accepter la falsification des élections au cas où le gouvernement continue de rejeter nos revendications relatives à la transparence » du scrutin, a déclaré Mohamed Ould Maouloud lors d’une conférence de presse.
La rencontre s’est déroulée en présence des trois autres candidats de l’opposition déjà, à savoir l’ancien Premier ministre, Sidi Mohamed Ould Boubacar, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba, soutenu par les courants négro-mauritaniens.
« En cas de refus par les autorités, nos électeurs n’accepteront pas la falsification », a martelé M. Maouloud, indexant particulièrement la composition de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).
Il a rappelé que 9 sur les 11 membres de la CENI appartiennent à des formations favorables au candidat du pouvoir, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani.
Les revendications de l’opposition mauritanienne comprennent aussi la révision du fichier électoral et le vote des communautés basées à l’extérieur.
Ces 4 candidats comptent par ailleurs organiser des marches populaires pour exiger la transparence des élections.
MOO/te/APA