En Afrique de l’ouest, il est urgent d’augmenter progressivement l’accès à l’énergie des exploitations familiales, a soutenu, mardi à Dakar, Mary Allen, Conseillère principale agriculture et moyens de subsistance de l’ONG Pratical Action.
« Aujourd’hui, il est urgent d’assurer une augmentation progressive de l’accès des exploitations familiales (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs) aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (services énergétiques durables) », a dit Mme Allen.
Elle s’adressait à la presse en marge d’un atelier de concertation des acteurs de la chaîne de valeur horticole élargie aux partenaires dans le cadre du projet « Energies Durables pour l’amélioration des conditions de vie des petits agriculteurs » (REAL, sigle anglais). Ce projet a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des exploitations familiales dans diverses chaînes de valeur agricoles grâce à une augmentation de leur accès à une énergie durable et à l’efficacité énergétique.
Justifiant son plaidoyer, Mary Allen a insisté sur la fracture énergétique qui handicape les activités de production, de stockage ou de transformation des exploitants familiaux ouest africains. « Pour les activités des exploitants familiaux, les besoins sont couverts à 65% par l’énergie humaine, à 25% par l’énergie animale et seulement à 10% par l’énergie mécanique », a-t-elle expliqué.
TE/APA