Les actions royales de solidarité, l’approvisionnement en eau des zones couvrant le nord du Royaume et le bras de fer entre la CNOPS et les médecins privés sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Opinion+ indique qu ela semaine écoulée a été marquée par deux actions de solidarité majeures du Roi Mohammed VI: la contribution financière à la restauration de la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam, et la contribution à la reconstruction de la cathédrale Notre Dame de Paris, ravagée par le feu. Ce double geste chargé de significations confirme la politique religieuse du Royaume marquée par la défense des valeurs islamiques de solidarité, la promotion du dialogue interreligieux et la cohabitation entre les civilisations.
Les deux décisions royales traduisent l’approche spirituelle et religieuse adoptée depuis longtemps par le Maroc et visant, d’une part la consolidation des relations entre les pays musulmans et la défense des causes sacrées de l’Oumma, et, de l’autre, la consécration du dialogue entre les religions et les civilisations à une époque où l’intolérance et le rejet de l’autre prennent des dimensions alarmantes, écrit le journal.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur une séance de travail présidée par le Souverain sur la problématique de l’Eau. A cette occasion, le roi a mis l’accent sur la question de l’approvisionnement en eau dans les zones couvrant le nord et nord-est du Royaume, et qui s’étendent d’Oujda à Tanger.
Cette réunion a permis de faire des annonces pour satisfaire les besoins de ces régions grâce notamment à des schémas d’interconnexion et aux trois nouveaux grands barrages, relève-t-il.
Le Maroc va certainement trouver les solutions nécessaires puisque le génie marocain a toujours fait preuve de sagesse. C’est donc certain que dès les prochains mois, des solutions efficaces seront annoncées et mises en œuvre afin de garantir un été tranquille pour les ménages et les estivants, annonce-t-il.
+Akhbar Al Youam+ informe qu’à partir du 1er mai prochain, toute césarienne non médicalement justifiée sera payée sur la base du forfait de l’accouchement par voie basse, a annoncé la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). Une décision qui ne plait guère aux médecins et aux cliniques privées.
L’Association nationale des cliniques privées (ANCP), le syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), le Syndicat national de médecine générale (SNMG), le Collège syndical national des médecins spécialistes privés au Maroc (CSNMP), le Collège syndical national des médecins généralistes libéraux (CSNMGL) ont contacté le directeur général de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM). Il invite ce dernier à intervenir auprès du directeur du CNOPS pour qu’il annule “purement et simplement, la note en question qui comporte l’appellation césarienne de convenance”, rajoute le quotidien casablancais.
La Caisse exige désormais des producteurs de soins (cliniques, hôpitaux publics, etc.) de joindre à leur dossier de facturation un compte rendu précisant l’indication médicale du recours à la césarienne programmée ou d’urgence, en expliquant la raison motivant le recours à cet acte, le rapport bénéfices-risques de l’intervention et les conditions de sa réalisation.
Une décision motivée « par le taux anormalement élevé du recours à la césarienne », puisque sur 10 accouchements, 6 sont des césariennes, explique la publication.
La CNOPS indique avoir compté en 2017 un total de 30.583 cas d’accouchement, dont 18.522 réalisés par césarienne (61%). Ce taux était de 35% en 2006, puis il a bondi à 43% en 2009 juste après le relèvement du Tarif national de référence de 6.000 Dh à 8.000 Dh, pour atteindre 61% en 2017. Consécutivement, les dépenses des césariennes sont passées de 13 millions de dirhams en 2006 à 130 millions de dirhams en 2017.
HA/APA