Amnesty international a, dans un communiqué publié mercredi, dénoncé un projet de loi portant prévention et répression du terrorisme qui, selon lui, comporte plusieurs dispositions qui menacent l’exercice des droits humains.
Selon le communiqué, l’adoption de cette loi qui devrait être examiné ce 24 avril 2019 par l’Assemblée nationale confirmerait « la dérive sécuritaire des autorités (car), la garde à vue pourrait s’étendre à un mois et des lieux de culte pourraient être fermés et des communications surveillées sans contrôle du juge ».
A en croire les analyses du projet de loi faites par Amnesty International, les « actes de terrorisme » et les autres infractions liées sont mal définis, vagues et ambigus.
C’est pourquoi, l’organisation de défense des droits humains appelle les autorités guinéennes à s’abstenir d’adopter une nouvelle loi « restreignant la liberté d’expression et prolongeant jusqu’à 30 jours les délais de garde à vue ».
SD/te/APA