Le bilan enviable du Ghana en matière de liberté de la presse est menacé par les agressions et les menaces incessantes dont sont victimes les journalistes de la part de criminels, de de partis politiques et d’agences de sécurité, a déclaré vendredi à Accra, Kwame Karikari, membre du conseil de la Media Foundation for West Africa.
S’exprimant lors d’une réunion avec l’Association des journalistes ghanéens (GJA) et d’autres organisations de la société civile à Accra à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il a déclaré que le développement des agressions actuel porte gravement atteinte à la liberté de la presse au Ghana, avant d’appeler le gouvernement à élaborer des stratégies pratiques pour éradiquer ce fléau dans l’œuf.
Au Ghana, les droits de 22 journalistes ont été violés entre février et mars 2019, a indiqué vendredi le quotidien Daily Graphic.
Ce journal ajoute que 11 de ces violations sont des attaques directes, un phénomène qui a fait chuter le pays du 23e rang mondial en matière de liberté de la presse au 27e en 2019, selon le World Press Index de Reporters sans frontières.
DAP/GIK/lb/te/APA