Le préfet de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, Tuo Fozié a affirmé, jeudi «qu’aucun officiel ne sortira de la ville de Béoumi tant qu’on ne trouve pas de solutions» aux violences intercommunautaires qui ont fait trois morts dans cette ville, a appris APA de source locale.
En plus des morts (un mort le mercredi et deux morts jeudi), ces violences intercommunautaires, selon cette source ont fait plusieurs blessés graves et de nombreux dégâts matériels.
Le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Touré qui est un fils de cette localité, est arrivé sur place jeudi dans la ville où il tient une « réunion de crise» avec les autorités administratives, traditionnelles et communautaires.
Mercredi, une altercation entre un conducteur de taxi-moto et un conducteur de mini-car s’est muée en un affrontement intercommunautaire et ethnique entre autochtones et allochtones, faisant de nombreuses victimes et d’importants dégâts matériels.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public) dans l’édition du 20 heures du Journal télévisé, le médiateur de la République, Adama Toungara, a noté que « ces affrontements sont de nature à fragiliser la cohésion sociale ».
Poursuivant, il a encouragé les chefs traditionnels, les guides religieux et les chefs de communautés à amplifier les messages de paix, de concorde et de fraternité entre les communautés.
LB/ls/APA