Le renforcement de la transparence, la situation du secteur du tourisme, le travail des femmes et l’encours de la dette intérieure sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Al Bayane+ rapporte que les mesures prises par le gouvernement en matière de renforcement de la transparence ont permis au Royaume de gagner 17 places dans le classement de l’Indice de perception de la corruption en deux ans.
Le Maroc figure actuellement dans le peloton de tête des pays africains et arabes en la matière, lui permettant d’être parmi les pays ayant le plus progressé dans ce classement, a souligné Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement, cité par la publication.
+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la situation du secteur du tourisme. Après les premiers mois de 2019, où le secteur ne s’en est pas mal sorti, l’été représente indéniablement l’occasion pour exploser les compteurs des arrivées dans les aéroports et les nuitées dans les hôtels du pays, relève le journal.
La politique d’ouverture sur des marchés nouveaux commence à donner ses fruits. C’est le cas notamment pour les touristes chinois ainsi que ceux de l’Inde et de l’Europe de l’Est sans oublier les marchés émetteurs traditionnels en France, en Allemagne et en Espagne, estime-t-il.
Si les touristes étrangers jouent un rôle important, le tourisme domestique peut, lui aussi, participer à dynamiser fortement le secteur. Les professionnels mais également la tutelle doivent redoubler d’efforts et faire preuve de beaucoup d’imagination pour attirer plus de touristes nationaux, suggère-t-il.
+L’Economiste+ revient sur le travail des femmes. Aujourd’hui moins d’une femme sur cinq travaille. Le Maroc a perdu 10 points depuis les années 1990. La moitié d’entre elles sont femmes de ménage et un petit tiers dans des postes supérieurs, constate le quotidien.
Au Maroc, les postes supérieurs «féminisés» sont un peu plus dans l’administration que dans le privé, mais dans le privé les dames peuvent monter tout en haut alors que dans l’administration, le haut est plus près des hommes que des femmes, déplore-t-il.
Et si, aujourd’hui, le taux du chômage féminin a baissé, c’est parce qu’un nombre important de femmes a cessé de chercher du travail, chez les jeunes dames plus que chez leurs aînées, puisqu’elles ne veulent, ou ne peuvent, plus travailler, explique-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho du bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’avril 2019 de la Trésorerie générale du Royaume qui relève que l’encours de la dette intérieure s’élève à 558,3 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en hausse de 1,7% par rapport à son niveau à fin décembre 2018.
Ceci s’explique par le recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 8,1 milliard DH, résultant de souscriptions pour 50,4 milliards DH et de remboursements pour 42,3 milliards DH contre un recours pour un montant net de 11,6 milliards DH un an auparavant, résultant de souscriptions pour 36,7 milliards DH et de remboursements pour 25 milliards DH.
HA/APA