Les quotidiens marocains parus ce samedi se sont soulevés contre la mascarade arbitrale ayant marqué la finale retour de la Ligue des Champions d’Afrique qui a mis aux prises l’Espérance de Tunis au Wydad de Casablanca.
+Le Matin+ écrit que pas de troisième étoile pour le Wydad de Casablanca en Ligue des Champions. Le club casablancais opposé à l’Espérance de Tunis a perdu non pas sur le terrain, mais sur des décisions arbitrales. Déjà victime de L’arbitrage au match aller, le WAC a cette fois-ci fait les frais de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Mené au score dès la 41e, le Wydad a réussi à revenir au score à la 65e minute de jeu grâce à Walid El Karti. Un but refusé par l’arbitre Gambien Gasama pour on ne sait quoi.
Frustré par cette décision, les joueurs du Wydad ont alors demandé à l’arbitre de recourir à la VAR. Mais à la grosse surprise générale la VAR ne fonctionnait. Devant ce scandale, le WAC a refusé de reprendre le jeu. Et cela à occasionné une interruption du match pendant une 1h30. Et après de longues tractations, l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre avec la victoire de l’Espérance de Tunis sur le score de (1-0). Les deux équipes ont fait match nul (1-1) au match aller à Rabat.
La finale de la Ligue des champions 2019 ne restera pas dans les annales de football. La double confrontation WAC- Espérance de Tunis a été émaillée par de grossières erreurs de l’arbitrage. Au match aller, Gehad Greisha a invalidé un but et a oublié de sifflet un pénalty pour le WAC. Chose qui a provoqué l’ire des dirigeants du WAC et de la FRMF qui ont saisi la CAF. Au match retour disputé hier vendredi au stade Radès, le Wydad a été une nouvelle fois victime des décisions arbitrales.
Dans le même sillage, +L’Economiste+ fait savoir que le président du Wydad de Casablanca (WAC), Said Naciri, a annoncé, samedi, l’intention du club de saisir la Fédération internationale de Football et le tribunal arbitral du sport (TAS) à propos du « massacre arbitral » lors de la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique contre l’Espérance de Tunis (EST), disputée au stade olympique de Radès (banlieue de Tunis).
« C’est injuste et nous ne comptons pas garder le silence. Nous allons recourir à toutes les procédures légales y compris la saisie du TAS et de la FIFA », a t-il déclaré au terme d’un match à l’issue duquel l’EST a été proclamée vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique après l’interruption de la finale-retour pour des problèmes d’arbitrage. Selon le responsable, « il s’agit d’un échec pour tout le football africain ». « Après ce massacre arbitral, l’Afrique est sur la sellette », dit-il.
« Ligue des champions d’Afrique : Coupe de la Honte » titre +Les Echos+ qui raconte les péripéties de la finale retour entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca.
Alors que la première mi-temps de la rencontre s’est déroulée sans histoires, la seconde a fait son entrée dans les annales du football africain. Menés au score (1-0) après un but de Youcef Belaïli à la 41ème minute, les joueurs de Faouzi Benzarti ont tenu à se faire justice eux-mêmes suite à un but de Walid Karti, invalidé par l’arbitre assistant pour un supposé hors-jeu.
Exigeant le recours au VAR de l’arbitre Bakary Gassama, qui a en amont signalé que la fonction était « en panne » pour ce match, les Diables Rouges ont tout simplement arrêté le jeu à la 59e minute. Un moment de flottement qui a finalement duré plus d’1h30! Plus de 90 minutes d’incompréhension, d’interrogations et de suspens, au bout desquelles l’arbitre gambien a tranché, interprétant le refus des wydadis de reprendre le jeu comme un « forfait », et accordant la victoire à l’Espérance de Tunis, qui empoche le titre de champion d’Afrique.
Une décision qui fera couler beaucoup d’encre dans les jours qui suivent et qui suscite beaucoup d’interrogations sur le rôle et « la neutralité » des instances dirigeantes de la CAF.
Au registre de l’enseignement, +Aujourd’hui le Maroc¨+ rapporte que 441.065 candidats dont 48% des filles franchiront les portes des centres d’examen pour tenter de décrocher ce fameux diplôme du baccalauréat.
Les statistiques du ministère font état d’une hausse de 0,3% par rapport à l’année précédente où ils étaient 440 000 candidats. Pour leur part, les candidats libres se sont chiffrés à 108.767, soit 25% de l’effectif global des candidats.
HA/APA