La question du visa Schengen, les relations entre le Maroc et l’Union européenne (UE) et les clubs marocains devant participer à la Coupe de la CAF la saison prochaine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que les procédures auxquelles doivent se soumettre les demandeurs de visa Schengen frôlent parfois l’humiliation, faisant savoir que ces demandeurs ne retrouvent plus comme interlocuteurs en face d’eux que des agents et des prestataires qui ne jouent que le rôle de boîte aux lettres sans aucun lien administratif avec les services consulaires demandés.
Même en cas de complications ou d’incidents durant la procédure, ces prestataires-dépositaires eux-mêmes n’ont souvent aucune emprise sur le traitement des dossiers de demandes. Mais le comble est que pour avoir droit à ce type de traitement très « limite », chaque demandeur doit s’acquitter de 60 euros qui deviendront bientôt 80 euros, relève le journal, notant que les 662.586 Marocains qui ont eu leurs visas Schengen en 2018 sont l’équivalent d’un volume de recettes minimal de presque 600.000 millions DH.
+L’Economiste + souligne que l’UE continue de « voir fiscalement grand pour le Maroc », notant que d’ici décembre 2019, il reste pour Bruxelles à « lever les derniers verrous » en matière de « régimes dommageables », une « contrepartie exigée pour ne pas être relégué en liste noire ».
La Commission européenne se garde bien d’accuser explicitement le Maroc de protéger des paradis fiscaux. A demi-mots cependant, les demandes réitérées et pressantes d’harmonisation aux critères de l’OCDE des places financières de Casablanca ou des Zones franches d’exportation, notamment, sonnent comme un éternel reproche, constate le quotidien.
Le Maroc ne peut se voir reprocher de soigner son attractivité là où l’UE continue d’y traquer des risques d’évasion et/ou de fraude. Certains trusts peuvent paraître juridiquement opaques, mais cela ne fait pas nécessairement le lit d’une délinquance fiscale, relève-t-il, faisant savoir que les capitaux servent à s’enrichir et en principe aussi à faire tourner les économies et que pour éviter qu’ils ne partent ailleurs et profitent aux pays cibles, cela suppose qu’ils soient encouragés, conservés, certes sans les dérives spéculatives des paradis fiscaux.
Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Hassania d’Agadir (éliminé en quarts de finale) et la Renaissance sportive de Berkane (finaliste) retrouveront la Coupe Africaine de Football compétition la saison prochaine.
Les Gadiris retrouveront la Coupe de la CAF à la faveur de leur parcours exceptionnel réalisé en championnat, puisqu’ils ont réussi à se hisser à la troisième place du classement, synonyme de qualification en Coupe de la CAF.
Ils sont pourtant revenus de loin puisque jusqu’à la trentième et dernière journée du championnat, la fameuse troisième place était occupée par l’Olympique club de Safi, pour lequel un seul point suffisait pour la garder. Mais les Safiots se sont inclinés lors de leur dernier match contre le Youssoufia de Berrechid, concédant une place en Coupe de la CAF au Hassania d’Agadir, qui ne s’est pas fait prier pour battre la lanterne rouge, le Chabab Rif Al Hoceima (1-0).
Il s’agit donc de la deuxième participation d’affilée du club du Souss dans cette compétition continentale. L’autre club de Botola qualifié à la Coupe de la CAF n’est autre que le finaliste malheureux de la dernière édition de la compétition, la Renaissance sportive de Berkane. Celle-ci a été désignée par la Fédération royale marocaine de football grâce à son sacre en Coupe du trône lors de la saison passée, puisque le vainqueur de la saison actuelle de la Coupe du Trône ne sera connu qu’en novembre prochain, précise la publication.
HA/APA