Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement le renvoi du jugement du dossier judiciaire relatif à l’affaire dit «charbon fin», sans oublier de revenir sur le procès du putsch manqué de septembre 2015.
Le journal privé Le Quotidien présente à sa une l’image du général Gilbert Diendéré, le présumé cerveau du coup d’Etat manqué de septembre 2015, qui déclare : «Du fond de ma cellule, je suis disposé à apporter ma contribution pour la défense de la patrie».
De son côté, L’Observateur Paalga (privé) fait observer que le procès du putsch manqué poursuit son bonhomme de chemin, ajoutant que, hier mercredi, les avocats du général Diendéré ont bouclé leurs plaidoiries.
«Me Jean Yaovi Degli s’est evertué, une dernière fois, à convaincre le tribunal que le cerveau présumé du coup d’Etat avorté, contre qui le parquet a requis la prison à vie, mérite l’acquittement», rapporte le journal.
«Procès du putsch: Diendéré demande la clémence du tribunal», titre pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui souligne que selon l’un de ses avocats, «les faits de meurtres et de coups et blessures volontaires ne peuvent pas être retenus contre le général, car ils ne sont pas constitués».
Par ailleurs, le quotidien national consacre sa une à l’affaire charbon fin, mentionnant que «le dossier (a été) renvoyé au mois d’octobre».
A lire Sidwaya, «appelé au rôle au tribunal de grande instance de Ouagadougou, hier 7 août 2019, le dossier sur l’affaire de charbon fin a été renvoyé en octobre prochain à la demande des avocats des prévenus et des personnes poursuivies».
Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que l’une des personnes morales prévenues, à savoir, IAM Gold Essakane SA, ne s’est pas présenté hier mercredi au tribunal.
Le journal croit savoir que c’est l’absence d’un juge qui a conduit au renvoi du dossier
Le Pays précise qu’«alors que la salle bondée de monde attendait de connaitre les tenants et les aboutissants de l’affaire, le dossier (de l’affaire charbon fin) a été renvoyé à une date ultérieure».
Dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina, se réjouit du fait que «effectivement, la justice burkinabè a avancé».
ALK/cat/APA