Le président Mokgweetsi Masisi s’est engagé à accepter sa défaite et à se rendre le pouvoir en cas de perte de l’élection présidentielle prévue le 23 octobre 2019.
Lors d’une réunion tenue mercredi à Ramotswa, à une trentaine de kilomètres de la capitale Gaborone, Masisi a déclaré aux villageois qu’il accepterait le résultat des élections du 23 octobre.
« Si je perds les élections de 2019, je me retirerai et je passerai le relais au prochain gouvernement. Je ne vais pas harceler mon successeur et faire des choses étranges », a-t-il promis.
Bien qu’il n’ait pas mentionné de noms, on soupçonne qu’il se moquait de son prédécesseur, l’ancien président Ian Khama, qui a été accusé d’avoir tenté de « gouverner depuis la tombe » après que les deux hommes se sont affrontés sur des questions de gouvernance.
Masisi a appelé tous les candidats aux élections et leurs partisans à recevoir les résultats pacifiquement.
« Notre pays est reconnu comme l’un des pays les plus pacifiques du monde. Pouvons-nous poursuivre cette tradition ? Aujourd’hui, je suis prêt à accepter tous les résultats des élections. S’il m’arrivait de perdre, je quitterai la présidence sans tracasser le vainqueur », a-t-il déclaré.
Le Parti démocratique du Botswana au pouvoir est confronté à une concurrence féroce de la part d’une coalition de partis d’opposition appelée Umbrella for Democratic Change.
KO/jn/lb/te/APA