Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a, dans un message dont APA a reçu copie lundi, invité les Burkinabè à l’union et la solidarité face aux attaques terroristes contre des communautés religieuses.
Le chef de l’Etat burkinabè rappelle, à l’entame de son message, que des confessions religieuses font de plus en plus l’objet d’attaques terroristes ces derniers temps dans le pays.
«Des fidèles sont assassinés en plein exercice de leur foi», a-t-il relevé, mentionnant que, vendredi dernier à Salmossi, dans la commune de Markoye (extrême nord), une mosquée a été la cible d’une attaque qui a causé la mort de 15 personnes.
«Plus tôt cette année, le 29 avril 2019, un pasteur et cinq fidèles ont été tués dans une église protestante à Silgadji, et le 12 mai dernier, un prêtre du Diocèse de Kaya et cinq fidèles ont été tués dans une église catholique à Dablo», rappelle le président Kaboré.
Il estime que «ces attaques visent à fragiliser notre vivre-ensemble et la cohésion sociale que nous ont légués nos ancêtres, et que nous devons préserver à tout prix».
«Les religions sont des vecteurs de tolérance, et ces attaques barbares et crapuleuses renseignent sur la nature de l’ennemi, que nous devons combattre, dans un engagement individuel et collectif de tous les instants», a fait remarquer le chef de l’Etat burkinabé.
Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.
L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel), où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.
ALK/te/APA