La politique de concurrence est un vrai catalyseur de l’ouverture des marchés et génère ainsi des richesses, a affirmé, mardi à Dakar, Makhtar Lah, Secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce et des Moyennes entreprises.
« La politique de concurrence (…) est un élément important dans la mise en œuvre des politiques publiques et l’atteinte des objectifs de croissance économique. Elle est, en effet, un levier essentiel pour le renforcement de la compétitivité des activités économiques et financières dans les Etats et un véritable catalyseur de l’ouverture des marchés et de génération de richesses », a notamment dit M. Lah.
Il ouvrait la réunion inaugurale du Comité consultatif de la Concurrence de l’Autorité régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC) qui se tient du 16 au 18 octobre 2019 à Dakar.
De l’avis de l’officiel sénégalais, la politique de concurrence garantit à elle seule, au sein du marché commun, la libre circulation des personnes et des biens, la liberté d’établissement et la production de biens et services à des prix accessibles.
C’est pourquoi, a-t-il dit, « l’application rigoureuse des règles de concurrence constitue une importante voie d’actions pour préserver les économies et protéger les consommateurs contre les pratiques anticoncurrentielles qui engendrent d’importantes pertes de compétitivité, de bien-être social, de réduction de la croissance et d’augmentation de la pauvreté ».
Suffisant pour qu’il invite l’ARCC à être un maillon essentiel dans l’élaboration des politiques dans les domaines du droit de la concurrence, permettant ainsi une participation effective des Etats membres de la CEDEAO au processus de prises de décision sur les questions de concurrence.
Pour Henriette Didigu, Directrice exécutive de l’Autorité régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC), sa structure est désignée par la Cedeao comme l’organe central chargé de la mise en œuvre et de l’application des règles de concurrence régionale.
« Elle (ARCC) a également été mandatée de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’éliminer les pratiques anticoncurrentielles. Lorsqu’elle parviendra à remplir son mandat, l’ARCC jouera son rôle en facilitant le maintien d’un système de marché libre dans la région », a ajouté Mme Didigu.
TE/APA