Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à la grâce royale accordée à une journaliste marocaine, à la problématique du rapport quantité/qualité dans le domaine du recrutement et aux expériences, au Maroc, du Prix Nobel de l’économie.
+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à Mlle Hajar Raissouni, condamnée à une peine de prison et qui fait toujours l’objet de poursuites judiciaires, indique un communiqué du Ministère de la justice.
Cette grâce Royale s’inscrit dans le cadre de la compassion et la clémence reconnues au Souverain et du souci de SM le Roi de préserver l’avenir des deux fiancés qui comptaient fonder une famille conformément aux préceptes religieux et à la loi, malgré l’erreur qu’ils auraient commise et qui a conduit à cette poursuite judiciaire, ajoute le communiqué, cité par la publication.
Dans ce même contexte, SM le Roi a bien voulu accorder sa grâce au fiancé de Hajar Raissouni et à l’équipe médicale poursuivie dans cette affaire.
+Aujourd’hui le Maroc+ estime que le volume de recrutement, massif, prévu par le Projet de Loi de Finances 2020 est certes important, mais pas nécessairement suffisant, expliquant qu’en plus du nombre, c’est la qualité des profils qui compte le plus.
Sous le titre « L’œuf ou la poule ? », la publication note que pour attirer les bons profils, l’administration a besoin d’être attrayante et performante. Et pour l’être, elle doit justement compter dans ses rangs les meilleures compétences.
« Par où commencer ? » se demande-t-il, rappelant que depuis au moins une vingtaine d’années, des armées de diplômés chômeurs qui manifestent régulièrement devant le Parlement ne demandent qu’à être embauchés comme fonctionnaires et rien d’autre.
Or, rétorque-t-il, ces diplômés n’arrivent pas à s’insérer facilement et naturellement dans le marché du travail parce que très souvent avec des formations inadaptées.
+L’Economiste+ s’intéresse, pour sa part, aux actions d’Esther Duflo, prix Nobel d’économie, au Maroc, notant que « Duflo, qui suit des expériences au Maroc, expérimente des actions pour sortir les gens de la misère ».
Elle lie l’information/ formation à la capacité de développement, fait remarquer le quotidien, précisant qu’elle l’a fait en évaluant très positivement le programme Tayssir.
Les résultats, garantis par la nouvelle Prix Nobel d’économie, sont bons, estime le journal, faisant état de deux fois plus d’enfants qui vont régulièrement à l’école, jusqu’au bout du primaire et parfois bien plus loin.
+Bayane Al Yaoum+ fait savoir qu’un Groupe d’amitié parlementaire Mexique-Maroc, qui vise à renforcer la coopération interparlementaire et le rapprochement entre les deux pays, vient de voir le jour au sein de la Chambre des députés mexicaine.
La création de ce groupe, présidé par la députée du Parti de gauche Morena (au pouvoir), Maria del Carmen Bautista Peláez, a été annoncée officiellement, mardi lors d’une cérémonie organisée à la Chambre des députés, pour l’installation des membres du groupe.
A cette occasion, Bautista Peláez a affirmé que le Groupe d’amitié s’engage à œuvrer pour le renforcement des relations entre les parlements des deux pays et à faire connaître le développement politique, économique et social que connaissent le Maroc et le Mexique.
HA/APA