L’augmentation des partenariats, notamment dans le cadre du premier Sommet Russie-Afrique qui s’ouvre ce mercredi à Sotchi, est une opportunité que le continent africain se doit de saisir afin d’accélérer son développement, a soutenu, dans un entretien accordé à APAnews, le député Lambert Mende.
« L’Afrique n’a aucun intérêt à n’avoir qu’un seul partenaire qui lui dicte sa volonté. La Russie est donc en droit de marquer sa vision dans ses relations avec l’Afrique », a affirmé cet ancien ministre et porte-parole du gouvernement congolais.
De l’avis de M. Mende, l’Occident, particulièrement l’Europe qu’il qualifie de « puissance du passé » n’a presque plus « rien à apporter à l’Afrique » mais se sert de ce continent immensément riche en ressources comme « une bouée de sauvetage ».
Poursuivant, l’ex-ministre de la Communication et des Médias souligne que « des puissances étrangères convoitent les potentialités et l’influence, aussi minime soient-elles, dans les institutions internationales de l’Afrique afin d’influencer le cours de l’histoire ».
Partant de là, il souhaite que les Africains vendent ces potentialités et cette influence « au plus offrant ». Evoquant la coopération avec la Russie, Lambert Mende note que ce pays de l’Europe de l’est a beaucoup à partager notamment dans le domaine de la formation des jeunes africains.
Se définissant comme un « souverainiste », le porte-parole du gouvernement du président Joseph Kabila de 2007 jusqu’aux élections du 30 décembre 2018, dénonce les restrictions que des puissances occidentales veulent imposer à l’Afrique alors qu’elles n’ont plus grand-chose à lui proposer.
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