Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets notamment à l’Accord d’Association entre le Maroc et le Royaume-Uni, la situation à la CGEM et le procès en appel d’un journaliste.
Commentant la signature de l’Accord d’Association entre le Maroc et le Royaume Uni, +l’Économiste+ estime qu’il s’agit d’une belle prouesse de la diplomatie marocaine « et sans doute la première à mettre à l’actif de l’équipe El Otmani remaniée ».
Le fait de constater que derrière les questions économiques se glissent tout naturellement des enjeux de politique étrangère, qui étendent l’accès au marché britannique pour l’ensemble des produits marocains, y compris ceux des provinces du Sud, est un plaisir qui ne se refuse pas, souligne l’auteur de l’article.
Par ailleurs, le journal note que face à un multilatéralisme mis à mal, c’est sans doute le mode opératoire proactif le plus recommandé dans un monde de plus en plus complexe et de plus en plus imprévisible.
Les termes des accords commerciaux bilatéraux sont habituellement beaucoup plus généreux que ceux des versions multilatérales, en particulier lorsque les conditions d’une réciprocité diffuse sont réunies, fait-il remarquer,
Revenant sur la situation au sein de la CGEM après la démission de son ancien président, +Aujourd’hui Le Maroc+ note que « la situation de vacance » actuelle est particulièrement délicate parce qu’elle constitue un test pour la capacité des patrons à transcender leurs divergences pour le bien de leur confédération.
Sous le titre « Test patronal », le quotidien souligne qu’alors que certains préconisent une gestion collégiale de la transition, confiée à une équipe réduite mais représentative, d’autres vont dans le sens d’une configuration plus simple d’un président intérimaire désigné par ses pairs
Le patronat est censé profiter de cette crise pour asseoir l’image d’une confédération unie, au socle solide et basée sur la légalité, estime-t-il, expliquant que le plus important ne sera pas finalement l’identité de celle, celui ou ceux qui auront la tâche d’assurer la transition mais la manière avec laquelle ils seront désignés.
Au sujet du procès en appel du journaliste Taoufik Bouachrine, +Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ex-patron d’Akhbar Al Yaoum, condamné en première instance à 12 ans de prison, a vu sa peine alourdie, vendredi dernier, par la Cour d’appel de Casablanca. Il écope ainsi de 15 ans de prison ferme.
Sous le titre « un jugement au goût d’une condamnation à mort », le journal a donné la parole à des hommes politiques et de la société civile. Ainsi, ce verdict est considéré comme « douloureux » par Abdelilah Benkirane (PJD), « triste et peu sage » d’après Mohamed El Achaâri (USFP), « contraire aux attentes » selon Nabil Benabdellah (PPS). Pour Hassan Aourid, il s’agit d’un « jugement qui rappelle les années de plomb »…
Pour leur part, +Al Akhbar+ et +Assabah+ se sont limités à rapporter strictement et sobrement les faits essentiels qui ont marqué l’ultime audience du prononcé du verdict.
+Al Ahdath Al Maghribia+ explique néanmoins que si la cour d’appel de Casablanca « a décidé de relever la peine de Bouachrine de trois années supplémentaires, c’est qu’elle a de bonnes raisons de le faire ».
HA/APA