Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur la conférence internationale sur la concurrence, la CGLU-Afrique et la stratégique énergétique marocaine.
Pour +Aujourd’hui le Maroc+, cette conférence est un véritable cas d’école, le secteur de la concurrence étant tout simplement vital dans un pays comme le nôtre.
C’est pour cette raison qu’il fallait ouvrir le débat sur l’expérience nationale, explique la publication, notant que le développement d’une économie nécessite absolument la mise en place d’un organe spécialisé dans le contrôle et la régulation de la concurrence.
La tâche n’est pas facile, concède-t-il, puisque les missions de ce genre d’institutions touchent pratiquement tous les secteurs d’activités économiques.
La conférence internationale organisée au Maroc permettra ainsi de recueillir les avis des différents acteurs concernés par cette question.
Le Conseil de la concurrence veut faire passer de multiples messages, écrit pour sa part l’Économiste, expliquant qu’il veut moderniser les idées flottant autour de la concurrence.
+Al Massae+ rapporte que le président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), maire de la ville d’Al Hoceima, Mohamed Boudra, est le représentant de l’Afrique pour la présidence de l’organisation mondiale des Cités et gouvernements locaux unis (CGLU-Monde).
Le bureau exécutif de CGLU-Afrique a appuyé la candidature du président de l’AMPCC à la présidence de CGLU-Monde lors de ses réunions préliminaires tenues dans le cadre de sa 22e session, les 9 et 10 novembre à Durban, en Afrique du sud, souligne l’association dans un communiqué. Le choix du Maroc vient témoigner de ses efforts déployés en matière de démocratie locale, de décentralisation, de justice spatiale et sociale, ou encore la coopération Sud-Sud et Nord-Sud, souligne la même source.
+Libération+ cite une déclaration du ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, qui a affirmé que la stratégie énergétique, adoptée par le Maroc, ambitionne de renforcer le leadership du Royaume à l’échelle mondiale dans le domaine des énergies renouvelables.
Le ministre, qui intervenant lors d’un colloque sur les régimes énergétiques aux niveaux mondial, régional, et local, a souligné que cette stratégie proactive, lancée en 2009, vise à concrétiser l’engagement du Maroc à porter à 42 pc en 2020 et 52 pc en 2030 la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national.
Elle s’assigne aussi pour objectif de réduire la facture énergétique et la dépendance à l’étranger, garantir la sécurité d’approvisionnement avec des prix abordables et lutter contre le changement climatique, a-t-il ajouté.
HA/APA