La 11e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), s’est ouverte, lundi, autour du thème : «Communication et géopolitique: construire une autre image de l’Afrique», a constaté APA.
Dans son discours, le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré a relevé le rôle «extrêmement important» des medias «dans la construction d’une autre image de l’Afrique».
«Le rôle de nos medias est extrêmement important dans la construction d’une autre image de l’Afrique (confronté à des perceptions parfois décalés de la réalité)», a le chef du gouvernement du Burkina Faso, estimant que «la construction d’une autre image de l’Afrique est possible car, c’est le continent de toutes les opportunités de ce 21e siècle».
Ce faisant, Christophe Joseph Marie Dabiré a invité les experts de la communication à montrer à l’ensemble du monde que l’Afrique est le continent de toutes les opportunités.
«Les experts doivent montrer qu’on peut faire confiance à l’Afrique pour pouvoir assurer le développement économique et social de l’ensemble du monde», a-t-il dit.
Pour le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, «le thème (…) est l’expression de votre volonté de contribuer à l’édification d’une communication géopolitique, construite en partie autour d’une formation endogène à même d’inverser la tendance et de restituer à notre continent, une image en phase avec la réalité».
«Pendant trois jours, nous passerons en revue différents thématiques avec un volet important consacré à la communication et au positionnement des savoirs en Afrique», a-t-il affirmé.
Selon Remis Fulgance Dandjinou, les UACO 2019 permettront également de s’interroger «sur la capacité des entreprises de presse africaines à faire face à la mondialisation».
«Les échanges porteront sur les particularismes éventuels qui pourraient renforcer davantage, les liens entre medias et sociétés africaines», a-t-il déclaré.
La présente édition des UACO, prévue jusqu’au 27 novembre, sera marquée par plusieurs communications dont la première a été prononcée par le Pr Charles Moumouni de l’Université Laval du Québec sous le thème : «l’image et la réputation de l’Afrique sur la scène mondiale : l’heure de vérité».
ALK/te/APA