Les répercussions des accords de libre-échange, la mortalité des entreprises, les délais de prise de rendez-vous pour le visa Schengen, la couverture médicale pour les couples infertiles et la filière oléicole sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.
+Challenge+ écrit que les accords de libre-échange conclus avec l’Union européenne, les Etats Unis et la Turquie, ainsi que la Jordanie, l’Egypte et la Tunisie sont « un échec », expliquant que « ce sont les professionnels des secteurs du textile, de l’agriculture et de la pharmaceutique… qui confirment ce constat ».
Aujourd’hui, le gouvernement tente de sauver la situation, note la publication évoquant la rencontre du ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy avec son homologue turque lors de laquelle il a souligné l’aggravation du déficit commercial en faveur de la Turquie et les répercussions négatives de l’accord de libre-échange sur les entreprises marocaines.
« Une révision de ces accords s’impose pour limiter la casse”, estime l’hebdomadaire, notant que, suite à l’intervention de M. El Alamy, il a été convenu de mettre en place une équipe technique commune qui aura pour mission d’étudier les implications.
Pour sa part, +Le Temps + souligne que la mortalité des entreprises est un conte récurrent au Maroc, indiquant que l’année prochaine, « près de 9.000 entreprises pourraient mettre la clé sous la porte! ».
La publication, qui relève que les TPE et les PME constituent 94% du tissu économique du pays, estime qu’il s’agit d’un chiffre qui donne l’ampleur du malaise, tout en précisant que la plupart d’entre elles comptent parmi la cohorte des 9.000 entreprises menacées de banqueroute en 2020.
Selon lui, « la création de valeur est devenue souvent otage de la bureaucratie, de l’incompétence, du clientélisme et de la corruption ».
Sur un autre registre, +Telquel+ écrit que depuis la sous-traitance des services consulaires aux prestataires privés que sont TLS pour la France et BLS pour l’Espagne, les aspirants à un voyage dans ces deux pays « vivent un calvaire ».
« Depuis la visite au Maroc des deux chefs de la diplomatie française et espagnole en juin dernier, les délais n’ont fait que se rallonger et, avec eux, les frustrations de centaines de milliers de Marocains », note l’hebdomadaire.
Si d’un côté ces pays barricadent leurs frontières, de l’autre, ils se battent mordicus pour décrocher des contrats auprès de l’Etat marocain, fait-il remarquer, ajoutant que pour attirer des compétences dont elle a grand besoin, la France use d’un French Tech Visa confinant à la simple formalité.
+L’Opinion+ rapporte que bientôt une couverture médicale pour les couples infertiles. C’est une bonne nouvelle pour les 800.000 couples infertiles marocains, chiffre qui ressort d’une enquête de la Société Marocaine de Médecine de Reproduction.
Faute de couverture sociale, de la pauvreté et de la précarité, certains couples infertiles ne peuvent se permettre des traitements onéreux. En effet, la Procréation Médicalement Assistée (PMA), est un acte compliqué qui demande des traitements médicaux et biologiques spéciaux. De plus, sa réussite ne dépasse guère les 30%.
La nouvelle du remboursement va satisfaire plus d’un couple infertile, mais la date effective de l’entrée en vigueur de cette couverture sociale n’a pas été annoncée. La liste des 8 médicaments concernés par cette mesure hautement appréciable n’a pas encore été rendue publique, fait savoir le quotidien.
+Libération+ relève que la filière oléicole contribue à la satisfaction des besoins du Maroc en huiles alimentaires en couvrant près de 19 % de ces besoins et à l’équilibre de la balance commerciale en assurant une entrée de devises équivalente à 1,8 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) par an (moyenne 2013-2017).
Au Maroc, l’olivier constitue la principale filière fruitière cultivée étant donné qu’elle représente 65% de la sole arboricole nationale. Par ailleurs, l’oléiculture constitue une source importante d’emplois procurant plus de 51 millions journées de travail par an, soit l’équivalent de 380.000 emplois permanents, rappelle le quotidien.
Au registre sportif, +Al Massae+ indique que samedi, à l’occasion du deuxième match de la phase de poules de la Ligue des champions, le Wydad de Casablanca affrontent les Sud-Africains Mamelodi Sundowns pour la neuvième fois en trois ans seulement.
Ce choc, devenu en quelques années un classique de la Champions league africaine, aura lieu samedi à partir de 20 heures sur la pelouse du stade Mohammed V. Le Wydad, rappelons-le, a réussi à ramener un précieux nul d’Algérie où il a rencontré, la semaine dernière, le club de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA). Le match s’était soldé par le score d’un but partout, grâce notamment à une égalisation tardive signée Badii Aouk.
De leur côté, les jaune et bleu du Mamelodi Sundowns ont facilement disposé du club angolais de Petro Atlético le weekend dernier par le score sans appel de trois but à zéro et réussi par la même occasion à occuper la tête du classement du groupe avec trois points.
En effet, sur leurs huit dernières confrontations, le WAC mène par 4 victoires et 2 nuls, contre deux défaites face aux Sundowns.
HA/APA