La phase opérationnelle du Registre national des personnes physiques (RNPP) destiné à attribuer à chaque personne, résidant ou de passage en Côte d’Ivoire, un numéro national d’identification (NNI) a été officiellement lancée, mercredi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Procédant à ce lancement officiel, le ministre d’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko a expliqué les enjeux de cette opération avant d’inviter les populations à s’en approprier.
« Le Registre national des personnes physiques est une réforme importante visant à transformer et à moderniser le système d’état civil et de l’identification », a-t-il expliqué, soulignant que « c’est un outil moderne qui participera au développement et à la sécurité de la Côte d’Ivoire ».
« Son appropriation par tous est une condition indispensable à sa réussite », a poursuivi Hamed Bakayoko qui représentait le premier ministre.
Auparavant, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité a rappelé que ce projet du RNPP fait suite à l’évaluation du système de l’état civil ivoirien qui a montré des insuffisances.
Selon lui, la réponse du gouvernement a consisté à initier une «réforme profonde» qui a abouti au Registre national des personnes physiques.
Le RNPP est la base nationale de données qui centralise l’ensemble des informations sur l’état civil des personnes. Il s’agit d’un système intégré, global, fiable et sécurisé qui associe à chaque citoyen ivoirien et à tout étranger résident ou de passage en Côte d’Ivoire un Numéro national d’identification (NNI) unique. Ce numéro devra figurer sur tous les actes de la vie de chaque individu.
Ce projet de RNPP qui coûtera plusieurs milliards de FCFA s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance administrative et sécuritaire de la Côte d’Ivoire en vue d’améliorer de façon substantielle les conditions de vie de la population.
Sa mise en œuvre par l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), créé à la suite de la réforme institutionnelle de l’état civil permettra une bonne maîtrise de la production des titres d’identité et la gestion des flux migratoires. L’opérateur belge Semlex a signé une convention avec l’Etat ivoirien afin d’appuyer l’ONECI en matière d’identification.
LS/APA