Le Niger a entamé ce vendredi trois jours de deuil national, en hommage aux 71 soldats tués dans l’attaque du camp militaire d’Inatès, perpétrée par plusieurs centaine d’assaillants lourdement armés et se déplaçant à motos.
Aux termes du décret pris par le chef de l’Etat, Mahamadou Issoufou, les militaires décédés lors de cette attaque auront droit à des décorations et à des promotions à titre posthume.
En attendant, il a été demandé aux Nigériens de mettre à profit cette journée de vendredi pour prier, partout dans les mosquées, pour le repos de l’âme des disparus.
Outre ces derniers, le bilan de cette attaque perpétrée au camp militaire d’Inatès, localité à l’ouest du Niger, fait état de 12 militaires blessés et des portés disparus, selon un communiqué du ministère de la Défense.
Il précise qu’il a fallu trois heures de combat pour repousser « les terroristes » et « neutraliser », au passage, «un nombre important » d’entre eux.
Suite à cette attaque, le Sommet extraordinaire de Pau convoqué le 16 décembre par le président français Emmanuel Macron pour réfléchir avec ses homologues du G 5 Sahel sur l’avenir de la force Barkhane a été reporté au début de 2020.
AS/cat/APA