Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment à la première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement, à la lecture chez les Marocains et aux contraintes de la filière de l’agriculture biologique au Maroc.
+Le Matin+ rapporte que les travaux de la première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) ont débuté lundi à l’Académie du Royaume du Maroc, sous la présidence de Chakib Benmoussa.
Les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs », a souligné son président, Benmoussa qui s’exprimait à l’ouverture de la première réunion solennelle de cette commission.
Il s’agit de faire un diagnostic « précis et objectif » de la situation actuelle, en vue d’observer les dysfonctionnements à corriger pour déterminer les points de force, de manière à renforcer les acquis et de tracer les contours du nouveau modèle de développement qui « devrait permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés », a-t-il expliqué, cité par la publication.
+Al Alam+ se fait l’écho d’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a conclut que pour les Marocains, le livre n’est pas une priorité.
Cette situation a conduit un grand nombre de librairies à mettre la clé sous la porte. Le Maroc compte actuellement 609 bibliothèques publiques, indique le CESE faisant état d’une situation alarmante du côté des éditeurs dont le taux d’édition reste très modeste.
Si les Marocains ne lisent que très peu, c’est parce que le milieu socio-économique n’encourage généralement pas cette habitude, poursuit la même source, notant que seulement 38% des élèves marocains disposent de livres ou de supports de lectures dans leur domiciles.
Selon le CESE, cet état de fait s’explique par la situation socio-économique des familles et l’absence des conditions optimales pour la lecture dans les transports en commun et les espaces publics.
+L’Economiste+ relève que la filière de l’agriculture biologique au Maroc a du mal à se développer. Le journal a ssure que ce fleuron du secteur primaire souffre de nombreuses contraintes.
De quoi faire appel à l’aide de l’Etat, faute de moyens financiers propres. Le quotidien dénombre les freins de la filière. « A commencer par le déficit de la logistique aussi bien à l’export que sur le marché local », vu l’absence de stations de conditionnement certifiées Bio.
A cela s’ajoute le manque d’intrants et d’équipements spécifiques, en particulier les semences, les fertilisants et les produits de traitement. Le quotidien évoque aussi l’étroitesse du marché local, accentuée par le problème de gestion des risques de contamination (environnement, visiteurs, transport, emballage, conditionnement, insectes…). Sans oublier le manque de personnel qualifié bio.
La publication évoque également du problème du foncier, puisqu’il est difficile de trouver des terres vierges favorables. De plus, « les délais de location proposés sont aussi assez courts pour investir dans la fertilité des sols et assurer un système de production approprié».
HA/APA