Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent aux accords de libre-échange conclus par le Royaume, au travail de la CSMD et aux enfants exploités par les réseaux de mendicité.
+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour l’année 2020, le gouvernement a clairement « inscrit sur ses projets son intention d’ouvrir le grand et épineux chapitre des accords de libre-échange ».
Il est naturel et légitime de la part de l’Etat marocain de se poser les questions sur ces accords et, pourquoi pas, de les réajuster, les réviser ou les adapter car il y va de la pérennité de l’économie et des opérateurs, notamment le secteur privé, estime le journal.
Les accords de libre-échange ne sont pas des textes figés et portent en eux-mêmes les voies légales et contractuelles qui donnent la possibilité aux pays signataires de les modifier, explique-t-il, notant toutefois qu’ « un accord de libre-échange ne saurait être profitable au Maroc que si les opérateurs du secteur privé y mettent de l’énergie et de la volonté ».
Pour sa part, +L’Economiste+ écrit que la Commission spéciale sur le modèle de Développement s’est attelé depuis peu à un « travail titanesque ».
Le but aujourd’hui, selon la publication, est de se dire droit dans les yeux ce que nous voulons pour faire avancer le pays, ce dont nous sommes capables pour y arriver et « sortir de ce satané cercle de médiocrité persistante ».
Aucune politique ne fonctionnera si les hommes n’y sont pas impliqués ni insérés, souligne-t-il, indiquant qu’au-delà des stratégies, c’est l’humain qui sera la clé.
« Se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite », lance le quotidien, citant l’industriel américain Henry Ford.
« Chassez la misère, elle reviendra toujours au galop », écrit, de son côté, +L’Opinion + qui fait remarquer qu’au lendemain de l’annonce du plan d’action national pour la lutte contre l’exploitation des enfants à des fins de mendicité, « les enfants mendiants ont disparu comme par magie des radars à Rabat. Mais une semaine plus tard, ils sont revenus de plus belle… ».
Ce plan ambitionne de réintégrer ces victimes dans le système éducatif et de formation afin d’en faire des citoyens utiles à eux-mêmes et à leur société, rappelle la publication.
HA/APA