Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la visite du Roi Mohammed VI à « Bayt Dakira » à Essaouira, la tarification de l’AMO et l’accord de libre-échange Maroc-Turquie.
+Le Matin+ rapporte que Le Roi Mohammed VI a visité, mercredi à l’ancienne médina d’Essaouira, «Bayt Dakira» (maison de la mémoire), un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine, unique en son genre au sud de la Méditerranée et en terre d’Islam.
En effet, cet espace historique, culturel et spirituel, abrite, après des travaux de restauration, la Synagogue «Slat Attia», la maison de la mémoire et de l’histoire «Bayt Dakira» et le Centre international de recherches Haim et Célia Zafrani sur l’histoire des Relations entre le Judaïsme et l’Islam.
La visite du Souverain à cet édifice traduit l’intérêt particulier qu’il accorde au patrimoine culturel et cultuel de la communauté juive marocaine, et sa volonté permanente de préserver la richesse et la diversité des composantes spirituelles du Royaume et de son patrimoine authentique.
Revenant sur la révision de la tarification de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à la CNSS, +Aujourd’hui Le Maroc+ estime qu’il s’agit d’une avancée majeure en vue d’atteindre la couverture universelle pour tous les Marocains.
Rappelant que cette nouveauté a été rendue possible grâce à d’âpres négociations menées par les autorités de la couverture médicale et les praticiens du secteur, le journal explique que les remboursements obtenus par les bénéficiaires et leurs membres de familles vont sensiblement augmenter dans les mois à venir.
Appelant à une mobilisation collective pour permettre à ce chantier « très ambitieux » d’aboutir dans les meilleurs délais, la publication indique que des nouvelles négociations doivent être lancées dans les semaines à venir pour parachever la procédure et explorer les pistes afin d’augmenter davantage les tarifs de remboursement pour les adhérents à l’AMO.
Abordant l’accord de libre-échange avec la Turquie, +l’Economiste+ écrit que c’est peut-être la première fois que les consommateurs marocains discutent avec autant de verve une mesure de politique économique.
Les gens se rendent très bien compte que la protection industrielle coûte aux familles, ajoute le quotidien, notant que c’est un phénomène nouveau, qui les amène à se demander pourquoi le Maroc n’est pas compétitif.
Selon lui, Ankara a vite envoyé sa ministre du Commerce pour réparer ce qui peut l’être. « Elle offre jusqu’à renégocier l’accord ».
HA/APA