Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent des faits politiques et de société, sans oublier la réconciliation nationale.
Le quotidien privé Le Pays rapporte que des acteurs de la société civile, des autorités religieuses et coutumières, des anciens ambassadeurs et hauts cadres de l’armée à la retraite, ont décidé de s’unir pour créer le Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix et de la cohésion sociale au Burkina (MPCRN).
«Lors d’une conférence de presse tenue hier 16 janvier 2020, les acteurs de ce mouvement dont la présidente est Safiatou Lopez/Zongo, ont procédé à son lancement», écrit Le Pays.
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya titre : «Réconciliation nationale: Safiatou Lopez appelle à un dialogue inclusif».
Le même journal informe que l’opposition politique burkinabè a animé, hier jeudi au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) à Ouagadougou, une conférence de presse axée sur les enrôlements des Burkinabè de l’extérieur en cours dans les ambassades et consulats.
Evoquant ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, titre : «Enrôlement des Burkinabè de l’étranger : Les chiffres sont choquants selon le CFOP».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche : «Enrôlement des Burkinabè de l’extérieur : l’Opposition pointe un échec cuisant».
De son côté, Le Pays met en exergue le propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) qui déclare que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) et ses amis ont peur du vote-sanction de la diaspora».
En faits de société, Le Pays, dans sa ‘’Chronique du fou’’, revient sur les «grèves perlées dans le secteur du transport», soulignant que «la pagaille a assez duré».
Dans ses ‘’News du VSD (vendredi-samedi-dimanche)’’, Aujourd’hui au Faso, mentionne que le général Djibrill Bassolé, incarcéré dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, est de nouveau hospitalisé à l’hôpital de Tengandogo à Ouagadougou.
Quant à Sidwaya, il fait observer que des installations anarchiques ont été détruites, hier jeudi, dans l’arrondissement n°2 de Ouagadougou.
ALK/te/APA