Le Conseil constitutionnel du Cameroun a reçu 40 recours en annulation partielle des élections législatives du 9 février 2020, déposés par 12 partis politiques, a appris APA vendredi auprès desdites formations politiques.
Si le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) conteste à l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP, allié), au Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et à l’Union démocratique du Cameroun (UDC) leur victoire annoncée dans des circonscriptions de l’Adamaoua, du Centre et de l’Ouest, la même formation se trouve attaquée en zones anglophones.
Ainsi, l’United Democratic Party (UDP) réclame les sièges que tente de lui ravir le RDPC dans le Nord-Ouest au motif que ses bulletins de vote étaient absents dans plusieurs bureaux de son fief.
S’agissant du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire sortante, il demande l’annulation totale des législatives dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Dans ces régions, argue-t-il, la crise sécessionniste anglophone n’a pas permis un vote libre et transparent.
On rappelle que, selon la loi, le Conseil constitutionnel doit proclamer les résultats des élections législatives dans un délai maximal de 20 jours à compter de la date de la clôture du scrutin.
FCEB/te/APA