Le musicien rwandais de Gospel, Kizito Mihigo, arrêté la semaine dernière alors qu’il tentait de quitter le pays, est décédé en détention après s’être apparemment suicidé dans sa cellule.
La police a indiqué lundi dans un communiqué que Mihigo, qui était gardé dans un poste de police à Kigali, après avoir été intercepté, alors qu’il tentait de s’enfuir vers le Burundi voisin pour y rejoindre un groupe rebelle rwandais, s’était donné la mort.
Le musicien qui était devenu une personnalité importante avec beaucoup de réseaux, jusqu’à son arrestation en avril 2014, pour complot en vue d’assassiner le président Paul Kagamé et d’autres hauts dirigeants du pays, s’est empoisonné, a déclaré le porte-parole de la police nationale du Rwanda, John Bosco Kabera.
On ne sait pas encore si le musicien qui a été arrêté à Nyaruguru, un district du sud du Rwanda souffrait apparemment de dépression.
Le communiqué de police a ajouté qu’avant le suicide, Kizito avait reçu des visites régulières des membres de sa famille et de son avocat.
Avant sa libération de prison par grâce présidentielle en septembre 2018, Mihigo, 38 ans, a été condamné en février 2015 à dix ans de prison après qu’il a plaidé coupable de délits, dont une conspiration visant à assassiner le président Paul Kagamé et d’autres hauts responsables du pays.
Le chanteur, selon les procureurs, avait également conclu une alliance avec le Congrès national du Rwanda (RNC), un groupe composé de dissidents rwandais en exil.
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