Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent notamment au manque d’effectif dans les secteurs de la santé et de l’enseignement, à la baisse des prix des carburants, la suspension de travaux de construction d’établissements hôteliers à Taghazout et la dotation touristique.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde l’exercice des médecins et enseignants du public dans le secteur libéral, fait observer que « l’origine du problème n’est pas seulement, voire pas du tout, dans les textes. Le vrai problème est en fait le manque de médecins et d’enseignants de manière globale, à l’échelle nationale et sans distinction entre le public et le privé ».
Et comme ce qui est rare est naturellement disputé et cher, l’offre va forcément s’orienter vers là où il y a de la demande intéressante, explique le quotidien, notant que le problème de sous-effectif est généralisé dans l’administration marocaine mais il devient plus problématique quand il touche à des aspects vitaux comme la santé et l’éducation.
Selon lui, « promulguer des textes de lois ne réglera jamais le problème du manque de médecins ou d’enseignants au Maroc ».
+Al Alam+ fait savoir que depuis dimanche dernier, les prix des carburants ont enregistré une baisse significative dans toutes les stations-service du Royaume. Ces baisses de 40 centimes/litre pour le gasoil et de 37 centimes/litre pour l’essence s’expliquent par la chute des prix du baril sur les marchés internationaux.
Il s’agit de la première baisse des prix des carburants au Maroc en 2020, dans un contexte marqué par une stabilité du prix du baril (60 dollars) depuis un bon moment, explique la publication.
+L’Opinion+ revient, de son côté, sur la suspension de travaux de construction de villas haut-standing et d’établissements hôteliers à Taghazout.
« Le dimanche 16 février, la station balnéaire de Taghazout, à 18 kms d’Agadir, a vibré au rythme des bulldozers. Suspension de travaux de construction ne respectant pas les normes, démolition de bâtiments non conformes », relève la publication, ajoutant que les contrevenants en sont à essuyer des pertes nettes et doivent encore passer à la caisse pour régler les amendes.
Et de relever : « Comme le projet a été lancé depuis pas moins de sept ans, étant même entré dans la phase finale de sa réalisation, il faut bien se demander où étaient les instances chargées du suivi de sa mise en œuvre durant toute cette période pour ne pas avoir remarqué que les édifices ne poussaient pas selon le plan initial ».
+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que la l’Administration des Douanes et Impôts indirects (ADII) vient de publier une circulaire relative aux nouvelles mesures en matière de dotations en devises.
Ainsi, le montant de la dotation touristique correspondant aux voyages personnels effectués par les personnes physiques marocaines ou étrangères est fixé à 45.000 Dhs (1 euro = 10,7 DH) par personne et par année civile, ajoute la même source, notant que ledit montant peut être majoré d’un supplément équivalant à 25% de l’impôt sur le revenu sans que le total n’excède 200.000 Dhs.
A noter que l’Office des changes avait déjà précisé le 14 janvier dernier que la dotation touristique augmentera « à hauteur de 45.000 dirhams par année civile avec un supplément de 10% de l’impôt sur le revenu, le tout plafonné à 100.000 dirhams ».
HA/APA