Le Trésor public ivoirien a réalisé en 2019, plus de 95 milliards de FCFA de recettes non fiscales sur un objectif annuel de 54,6 milliards de FCFA, soit une plus-value de près de 41 milliards de FCFA, a annoncé, vendredi à Abidjan, le directeur général de cette régie financière, Jacques Konan Assahoré.
S’adressant à ses collaborateurs à la cérémonie de clôture de deux jours de travaux sur le bilan 2019 et les perspectives 2020 du Trésor et de la comptabilité publique en présence de Vasséko Bamba, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des finances, M. Assohoré a salué les efforts des agents qui ont permis d’enregistrer des performances notables au cours de l’année écoulée.
«Vos efforts conjugués nous ont en effet permis d’enregistrer des performances notables en 2019 », a souligné le patron du Trésor, citant « la mobilisation de plus de 95 milliards de FCFA de recettes non fiscales sur un objectif annuel de 54,6 milliards FCFA, soit une plus-value de près de 41 milliards FCFA ».
Dans le même registre, il a relevé « la réalisation d’une plus-value de 60,1 milliards FCFA concernant la mobilisation sur les marchés des capitaux ».
Pour l’année 2020, Jacques Konan Assohoré a retenu deux chantiers majeurs qu’il a partagés avec ses collaborateurs.
« Il s’agit en premier lieu du maintien du certificat ISO 9001 version 2015 décerné au Trésor public depuis le 28 novembre dernier ». A l’image du lauréat d’un grand Prix sur qui tous les yeux sont désormais fixés pour vérifier qu’il a mérité d’être distingué, le Trésor public certifié n’a pas droit à l’erreur », a prévenu le directeur général.
Aussi, a poursuivi M. Assahoré, « faudrait-il que chacun d’entre nous intègre l’idée que la certification globale n’est pas un point d’achèvement, mais au contraire un début. Le début d’un nouveau parcours dans notre marche vers les sommets de la performance ».
En second lieu, et parfaite cohérence avec l’exigence du maintien du certificat, il a évoqué le thème de l’année, à savoir, « la digitalisation, levier de performance des processus ».
« C’est l’occasion pour moi de faire appel à votre sens d’ingéniosité pour proposer des actions susceptibles de donner du contenu à cette thématique, afin de garantir davantage de qualité à nos prestations au service de l’intérêt général », a ajouté Jacques Konan Assahoré.
Par ailleurs, il a insisté que chacun s’engage à s’approprier les recommandations formulées à l’issue des travaux et à entreprendre les efforts nécessaires pour rattraper avant la prochaine évaluation, les retards observés dans l’exécutions de certains chantiers majeurs.
LS/APA