Pascal Oyima de BGFI, Benedict Okey d’Afreximbank, Tony Elumelu d’UBA et Lucien Ebata d’Orion-oil ont assuré, au terme d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, qu’ils vont soutenir le pays dans le règlement de sa dette et la mise en œuvre de son programme avec le FMI, rapporte un communiqué de la présidence congolaise parvenu mardi à APA.
« Aujourd’hui, nous annonçons que nous sommes disposés de tenir de manière forte l’économie du Congo », a déclaré le président du groupe BGFI Bank avant que son homologue de d’Afreximbank ne soutienne que « nous sommes disposés a apporté tout l’appui nécessaire au Congo ces trois prochaines années ».
En effet, « la volonté des banques africaines à soutenir les économies du continent est une marque de confiance que ces banques ont désormais vis-à-vis des Etats », a ajouté Pascal Oyima à la fin de la réunion tenue dimanche 8 mars à Oyo, à 415 km au nord de Brazzaville.
Secouées par la crise économique, les économies de beaucoup de pays de l’Afrique centrale comme le Congo ont eu recours au Fonds monétaire international (FMI). Brazzaville a en effet bénéficié du programme au titre de la Facilité Elargie du crédit de l’institution de Breton Wood.
Ce programme a ainsi besoin comme moteur du soutien des institutions bancaires, d’où la présence de ces banques panafricaines.
Insistant sur la nature de leurs prochaines initiatives, le président du groupe de UBA Bank a indiqué que sa structure pourrait « aider le gouvernement congolais (…) à travers notre Fondation ».
Saluant la discussion de « en long et large » qu’ils ont eue avec le président Denis Sassou Nguesso, Tony Elemelu a noté que « nous sommes prêts à regarder toutes les opportunités » qu’offre le Congo.
LCM/odl/cgd/APA