Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rendu hommage jeudi à Denis Theodore Goldberg, ancien combattant du régime de l’apartheid avec Nelson Mandela et décédé hier mercredi des suites d’une longue maladie.
Goldberg qui vivait au Cap, est mort à l’âge de 87 ans. Son histoire est marquée par son engagement aux côtés de l’ancien président sud-africain. Il leur a d’ailleurs valu le procès de Rivonia, avec d’autres camarades. Ils seront condamnés puis transférés à la mythique prison de Robben Island.
« C’est un moment triste pour notre nation, et un moment pour nous tous d’apprécier le dévouement courageux de Denis Goldberg à notre lutte et son militantisme perpétuel dans l’intérêt – et avec la présence physique – des communautés pauvres et vulnérables de notre pays », a déclaré le président Ramaphosa.
En prison, Goldberg retrouve sa mère, une militante politique détenue depuis quatre mois, a rappelé Ramaphosa.
Cette charge émotionnelle fait partie de ces « expériences (similaires qui) n’ont pas réussi à l’intimider. Au contraire, cela n’a fait que renforcer sa détermination à ce que le mouvement de libération utilise toutes les stratégies à sa disposition, y compris la résistance armée, pour mettre fin à l’apartheid », a poursuivi le président.
Pour lui, « l’engagement de Goldberg pour un leadership éthique était inébranlable ».
« Même à un âge avancé, il faisait partie du mouvement des vétérans de la lutte, appelant à la réaffirmation du centre moral de la société ».
Goldberg, d’origine juive, a reçu la décoration de l’Ordre national de Luthuli pour son engagement dans la lutte contre l’apartheid et pour service rendu au peuple sud-africain.
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