Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.
« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui 4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux.
Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.
Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.
Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes. Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou.
Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.
Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.
« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.
Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.
Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.
Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.
Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ». En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).
Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale, le préfet conseille aux électeurs de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.
« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.
AP/ls/APA