La communauté internationale devrait protéger les travailleurs contre la montée du chômage à travers une protection sociale universelle, a déclaré mercredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Il s’exprimait mercredi en visioconférence au sommet mondial de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la Covid-19 et le monde du travail.
M. Ramaphosa, qui est également le président de l’Union africaine, a déclaré : « nous devons investir dans le renforcement des capacités, le développement des compétences, l’apprentissage, l’intégration sur le lieu de travail et la promotion de l’égalité des sexes ».
Et d’ajouter : « alors que nous nous efforçons de nous remettre de cette pandémie de coronavirus, continuons à être guidés par l’esprit de solidarité pour faire en sorte de placer les personnes et leur bien-être au centre de tous nos efforts ».
« Plus important encore, toutes nos réponses à cette pandémie ne devraient laisser personne derrière », a-t-il déclaré, ajoutant que la pandémie avait donné « un élan supplémentaire à l’objectif de rendre les lieux de travail plus agiles, plus adaptables et plus sûrs ».
« Alors que nous nous tournons collectivement vers l’avenir, nous avons une tâche immense à accomplir pour reconstruire nos vies et nos économies brisées », poursuit-il.
« À bien des égards, cette pandémie nous a imposé un changement de nature transformationnelle, un changement qui, autrement, aurait été progressif et lent ».
M. Ramaphosa a souligné l’importance de transformer les cadres politiques nationaux pour soutenir la création d’emplois décents et durables.
« Le monde entier est au milieu d’une crise mondiale sans précédent. Mais en son sein se trouvent les germes de la possibilité d’apporter une plus grande sécurité économique, l’égalité des chances et la justice sociale à ceux qui travaillent, à ceux qui ont perdu leur emploi et à ceux qui cherchent du travail ».
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