Le tribunal intermédiaire de Muhanga, dans le centre du Rwanda, a refusé la libération sous caution de quatre cadres supérieurs d’un grand hôpital de Gitwe, dans le sud du pays, accusés de dissimulation d’informations liées au génocide.
Les fonctionnaires ont été appréhendés et placés en détention préventive pendant 30 jours en juin après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital de Gitwe, un village du district de Ruhango, dans le sud du Rwanda.
Gerard Urayeneza, Directeur général de l’hôpital et représentant légal de l’université de Gitwe, et quatre autres de ses connaissances sont actuellement détenus à la prison centrale de Muhanga dans l’attente de leur procès.
La fosse commune a été découverte sous une salle de classe du collège adventiste privé, selon l’adjoint au maire chargé des affaires économiques du district de Ruhango, Jean Marie Rusiribana.
Pendant le génocide, des barrages routiers tenus par les milices du génocide ont été établis dans les districts proches des sites où les fosses communes ont été découvertes.
De nombreux Rwandais sont choqués que les habitants de la communauté aient gardé le silence sur les tombes pendant si longtemps.
Des maisons et des écoles y avaient été construites.
CU/as/lb/te/APA