Le Représentant du Fonds international de développement agricole (Fida) au Sénégal et le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont signé, ce mardi à Dakar, la convention de financement.
L’entente entre l’Etat du Sénégal et l’institution spécialisée du système des Nations Unies s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C).
Ledit programme sera mis en œuvre, selon Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, sur une période de trois ans pour la première phase (2021-2023). Ce dernier a souligné que « la répartition des coûts de base du projet par composante prouve une forte orientation du programme sur l’augmentation de la productivité, de la production et l’intégration économique ».
Dans son discours, M. Hott a loué « l’exemplarité de la coopération très ancienne entre le gouvernement du Sénégal et le Fida ». En effet, l’institution financière internationale est intervenue dans ce pays ouest-africain « sur une vingtaine de projets/programmes touchant 667.643 ménages et cofinancée pour un montant total de 875,43 millions de dollars américains dont 318,66 millions représentant les contributions du Fida ».
Dans cette même dynamique, l’ancien vice-président de la Banque africaine de développement (Bad) s’est réjoui « du travail important réalisé dans le cadre du nouveau Programme d’options stratégiques pour le pays (Cosop) 2019-2024, d’environ 35 milliards F CFA, validé par le gouvernement en décembre 2018 et approuvé par le Conseil d’administration du Fida ».
En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a félicité « le Fida d’avoir initié le programme G5 Sahel+ Sénégal qui interviendra, pour la première phase, dans les départements de Kanel (nord), Podor (nord) et Goudiry (est) ».
L’objectif de ce programme est de « consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes, vivant en zones transfrontalières », a-t-il expliqué. A terme, 11.000 ménages agropastoraux, pour environ 110.000 personnes dont 50 % de femmes adultes et 30 % de jeunes, seront touchés.
Pour tout cela, Amadou Hott a exprimé « la profonde gratitude du gouvernement pour le soutien constant du Fida tendant à améliorer la sécurité alimentaire, augmenter les revenus des ruraux pauvres et créer des emplois pour les jeunes et les femmes ».
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