La Banque africaine de développement (BAD) organise, du 1er au 3 juin, un séminaire sur les sauvegardes sociales et environnementales qui encadrent ses opérations dans le Royaume.
Tenu en distanciel, l’atelier a réuni plus d’une centaine de participants et experts des agences d’exécution et des unités de gestion de projets financés par la Banque.
Cet atelier, organisé en partenariat avec les autorités marocaines, a pour principal objectif de renforcer la prise en compte des mesures sociales et environnementales dans la gestion opérationnelle des projets actifs et en préparation, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.
Il a contribué à sensibiliser les parties prenantes sur les exigences de la législation nationale applicable aux opérations et dans les accords de financement.
Le séminaire a également favorisé une meilleure appropriation des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre et le suivi des mesures environnementales et sociales des projets. D’autres dimensions ont pu être appréhendées, liées notamment à l’appropriation du mécanisme de gestion des recours et du suivi.
A l’ouverture de l’atelier, Brice Mikponhoue, représentant le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, a affirmé « l’engagement de la Banque africaine de développement à soutenir une relance socialement inclusive et écologiquement durable au Maroc. Ce séminaire conjoint a renforcé l’excellent partenariat que nous entretenons avec nos partenaires marocains pour soutenir encore plus cette dynamique en adoptant les meilleures pratiques en la matière. »
« Il est impératif de consolider le suivi social et environnemental des projets, en particulier dans le contexte actuel de crise que nous traversons », a souligné, pour sa part, Issa Maman-Sani, directeur du département des Sauvegardes et de la Conformité à la Banque africaine de développement.
Les échanges entre les participants et les experts de la Banque ont permis de répondre aux attentes des institutions publiques marocaines, qui ont souligné la « nécessité d’approfondir davantage la connaissance des mécanismes et outils de sauvegarde » afin de « structurer une nouvelle génération de projets priorisant les dimensions sociales et environnementales, au bénéfice des populations ».
Les spécialistes de la Banque ont, quant à eux, insisté sur l’importance des sauvegardes et leurs objectifs respectifs. Leur maîtrise, ont-ils affirmé, permet de « mieux anticiper certains risques opérationnels, tout en garantissant la durabilité environnementale et sociale des opérations de la Banque qui sont les préalables à une croissance inclusive et durable. »
Ils ont ainsi rappelé le déploiement d’un ensemble d’instruments dans le cadre du Système de sauvegardes intégré, avec l’objectif de promouvoir le bien-être des populations africaines, en adéquation avec les cinq priorités stratégiques de la Banque.
Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement total de la Banque africaine de développement au Royaume s’élève à plus de dix milliards d’euros, avec des financements couvrant les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.
HA/APA