Pour la session 2021 des examens scolaires en Côte d’Ivoire, 1 384 899 candidats retenus, affronteront bientôt les différentes épreuves, notamment dans le primaire et le secondaire.
La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé vendredi officiellement les examens scolaires session 2021, en présence des acteurs du système éducatif, de chefs coutumiers, de guides religieux, de représentants de parents d’élèves et des forces de l’ordre.
« Cette année, c’est un total de 1 384 899 candidats qui vont se soumettre à cette tradition scolaire. Il s’agit pour le CEPE de 562 519 de candidats, 509 609 candidats pour le BEPC et 312 771 pour le BAC », a précisé Mme Mariatou Koné.
Elle a fait savoir que ces examens à grand tirage sont une bonne occasion pour jauger, au-delà des apprenants, l’ensemble des mécanismes de formation et d’évaluation. Et ce, à l’effet d’engager les réformes adéquates.
C’est pourquoi, lancera-t-elle aux enseignants, « nous n’avons aucun intérêt à biaiser les termes de cette session qui devrait servir, à travers des compositions et des délibérations transparentes et équitables, à nous faire prendre conscience de nos éventuelles insuffisances ».
Elle a appelé les encadreurs et les gestionnaires de l’école à « veiller à l’intégrité de cet outil d’auto-évaluation que représentent les examens », en adoptant « une attitude responsable » afin de permettre aux candidats de composer « dans un climat assaini et exempt de tout dysfonctionnement ».
« L’école de qualité que nous appelons de tous nos vœux ne saurait éclore si nos examens de fins d’année ne sont pas marqués de ce sceau impérieux de la sincérité », a-t-elle dit, déplorant un « taux élevé de cas de fraude et de tricherie enregistré pendant les sections précédentes ».
« En plus de saper les fondements d’une évaluation rigoureuse, la propension à la fraude et aux méthodes déloyales fait une mauvaise publicité à notre système scolaire, pourtant nos diplômes doivent attester à l’internationale de leur fiabilité et de leur prestige », a poursuivi Mariatou Koné.
« Cette année, le mot d’ordre en vigueur sera la tolérance zéro. Tous ceux qui se rendront coupables d’actes indélicats subiront non seulement la rigueur de la loi mais s’exposent à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au bannissement du système éducatif », a prévenu la ministre.
La ministre de l’Education nationale a exhorté les surveillants, les correcteurs, les membres de jury à « aider » les enfants à donner le meilleur d’eux-mêmes dans un cadre adéquat où ils feront l’apprentissage de la saine compétition dont les seules valeurs sont le mérite et l’excellence.
AP/ls/APA