Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), a appelé la communauté internationale à soutenir davantage le Burkina Faso pour lutter contre les jihadistes.
Le Burkina s’est réveillé samedi sous le choc après le massacre de 160 civils à Solhan, une petite localité, située à une quinzaine de kilomètres de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha.
L’Onu par la voix de son Secrétaire général Antonio Guterres, s’est dit « indigné » par l’attaque meurtrière survenue dans le pays.
Dans un communiqué publié par son porte-parole Stéphane Dujarric, Antonio Guterres s’est dit « indigné par l’assassinat de plus de cent civils, dont sept enfants, lors d’une attaque perpétrée par des assaillants non identifiés contre un village de la province de Yagha, dans la région du Sahel au Burkina Faso ».
Le Secrétaire général de l’Onu « condamne vivement cette attaque horrible et souligne la nécessité urgente que la communauté internationale renforce son soutien à l’un de ses membres dans son combat contre la violence extrémiste et son bilan humain inacceptable » ajoute le communiqué.
Alors qu’un premier bilan provisoire de 138 morts avait été annoncé par les autorités locales samedi, plusieurs blessés ont succombé à leurs blessures et de nouveaux corps ont été retrouvés portant le bilan à 160 morts dimanche soir.
Cette nouvelle attaque, la plus meurtrière depuis le début des violences jihadistes en 2015, a été commise dans la zone dite « des trois frontières » entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de jihadistes présumés liés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique contre des civils et des militaires.
Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national face à ce qu’il qualifie de « tragédie des forces obscures », avant de préciser que « les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour neutraliser ces terroristes ».
CD/APA