Des subventions d’un volume de 1,275 milliard Fcfa au profit de 51 structures associatives ivoiriennes, octroyées par l’Union européenne (UE), ont été lancées jeudi au Centre pilote de la mairie de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.
Ces subventions interviennent dans le cadre du projet Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANE 2), financé par l’Union européenne (UE). Elles ont été lancées à l’occasion du 4e Comité de pilotage du projet LIANE.
Les organisations bénéficiaires ont été notamment retenues à la suite d’un appel à proposition du projet LIANE 2, financé en moyenne à hauteur de 25 millions de Fcfa, au profit de bénéficiaires répartis dans tout le pays.
Les subventions viennent notamment renforcer le rôle des associations dans l’accompagnement et l’interpellation des politiques publiques (environnement, accès aux droits, santé, foncier, gestion des déchets, filières agricoles).
« Actuellement, il y a 51 projets, globalement on a dit qu’on fait beaucoup plus de petits projets parce qu’on a vu que ce n’est pas seulement les grands projets qui font la différence », mais beaucoup de petits projets aussi, a dit l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.
L’ambassadeur de l’UE a souligné que les questions relatives à l’environnement sont une « priorité » pour l’institution et les actions du gouvernement doivent s’inscrire dans cette optique. Pour les entreprises, tous les aspects de la chaîne de valeur doivent préserver l’environnement.
Le deuxième adjoint au maire de Port-Bouët, Aka Anodjo, a fait savoir que la commune compte 30 Km de bordure de mer et connaît une avancée de l’érosion de ses côtes. Cette problématique est d’ailleurs adressée dans le cadre d’un projet.
Le long des côtes, une association collecte les déchets plastiques qui devraient à terme être transformés pour fabriquer des pavés aux fins de bitumer certaines rues de la cité, surtout au niveau des habitats précaires estimés à 40%.
A côtés des thématiques centrales, les questions de discrimination liées au genre arrivent en seconde position, transversalement à l’environnement. Plusieurs micro-initiatives travaillent sur ces sujets dont les activités sont visibles.
AP/ls/APA