Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a appelé lundi à des « états généraux de la santé, du développement local et de la République », dans un communiqué.
Invité aux états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, lundi, M. Affi Nguessan était présent à ces assises. Il avait à ses côtés, l’ex-ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’Guessan, et le Cardinal Jean Pierre Kutwa.
Suite au lancement de ces assises, le président du FPI, Affi Nguessan, a également soutenu « qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République » de Côte d’Ivoire.
Sa présence à la cérémonie de lancement des états généraux de l’l’école ivoirienne, expliquera-t-il, montre sa « volonté d’apporter son soutien moral à l’initiative de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ».
Pour M. Affi, « le système éducatif ivoirien est malade. Il était donc important, pour lui, qu’à un moment donné, tous les acteurs se retrouvent pour faire le diagnostic » de l’école ivoirienne afin d' »identifier les causes du mal ».
« Le concept des états généraux est un concept qui nous est cher. Notre ambition est qu’on ne se limite pas à l’école. Qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République », a-t-il lancé.
Selon lui, les états généraux de la République se justifient « parce que la politique est aussi malade. Donc c’est cette série d’initiatives qui permettra à la Côte d’Ivoire de renaître ».
Comme propositions pour un nouveau souffle du système éducatif ivoirien, l’ancien Premier ministre ivoirien Affi N’Guessan dit « s’en tenir à celles que feront les experts ».
Cependant, a-t-il souhaité que « ces propositions aillent dans le sens de la réforme des programmes. Car, il faut que les programmes soient adaptés au contexte actuel et aux défis du monde nouveau ».
Outre la réforme des programmes, le président du FPI a suggéré aussi que les experts se penchent sur la réforme de la qualité des enseignements et la formation des formateurs.
Le président du FPI estime que « l’environnement de l’école est délétère, parce qu’il y a beaucoup de violence, la lutte contre la drogue, les grossesses en milieu scolaire ». Et cela devrait faire l’objet du diagnostic.
AP/ls/APA