Plus de cinquante civils ont été tués dimanche dans de présumées attaques jihadistes dans le nord du pays.
Selon des sources locales, les assaillants sont arrivés par moto et s’en sont pris aux populations des villages de Karou, Ouatagouna, et Daoutegeft. Ils ont brûlé des maisons et emporté du bétail.
Vingt civils ont été tués à Karou, quatorze à Ouatagouna, plusieurs personnes dans le hameau de Daoutegeft dans la région de Gao, selon une source sécuritaire.
Ce bilan provisoire pourrait s’alourdir puisque l’attaque menée dans cette zone frontalière avec le Niger, a fait aussi plusieurs blessés.
Ces nouvelles violences viennent porter un coup dur au combat contre le terrorisme mené par la Force conjointe du G5 Sahel composé du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie.
Pays enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Mali tente de sortir de la crise politique depuis le coup d’Etat perpétré par l’armée le 18 août 2020 contre le président Ibrahima Boubacar Keïta.
Les militaires qui reprochaient au régime d’IBK son inaction face aux attaques jihadistes, se retrouvent à leur tour englués dans une tourmente sécuritaire depuis la prise du pouvoir.
Les insurrections indépendantistes de 2012 ont cédé la place ces dernières années à des attaques jihadistes souvent attribuées aux groupes comme Al-Qaida et à l’Etat islamique.
CD/APA