Les quotidiens sénégalais, reçus ce mardi à APA, traitent essentiellement de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité notamment le sucre et les élections locales du 22 janvier 2022.
« Flambée des prix, pénuries de sucre… Les commerçants l’indexent, l’Etat se retrousse les manches », titre Vox Populi. Dans les colonnes du journal, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprends guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation. »
Sous le titre : « Sucre : une pénurie +provoquée+ par les commerçants », Le Témoin affirme que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours. »
Les deux journaux notent cependant un « branle-bas de combat au niveau de l’Etat » dont le ministère des Finances a suspendu jusqu’au 15 octobre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé.
Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « L’Etat sucre les commerçants ». A sa page 11, la publication explique que ce « gel (est) justifié par la hausse des prix et la pénurie » et informe en même temps que le Conseil national de la consommation est convoqué ce matin pour se pencher sur la question.
Les prochaines élections locales est l’autre sujet phare évoqué par les quotidiens sénégalais. « La grande coalition de l’opposition lancée demain », annonce L’AS, précisant que celle-ci regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. « Seul le Pds est encore dans le clair-obscur », ajoute le journal.
Si d’aucuns se réjouissent de cette union sacrée de l’opposition, WalfQuotidien signale qu’il s’agit là d’une « alliance en sursis » parce qu’elle « a la particularité d’être portée par des leaders en conflit avec la justice. »
Sud Quotidien s’intéresse aux manifestations contre le pouvoir en place et les contestations citoyenne ou politique et arbore ce titre : « Quand la rue +scrute+ la gouvernance ». Rappelant les événements de mai 1968, le journal fait remarquer que « la révolte de la population pour dénoncer ou obtenir la résolution d’un problème ou une situation politique est devenue une marque de la société, […] (et que) la réprobation de l’autorité, parfois avec une manière violente, n’est pas une chose nouvelle. »
En solitaire, Le Soleil fait le tour d’horizon de certains quartiers de Dakar autrefois submergés par les eaux à chaque saison pluvieuse et affirme que dans ces localités « les inondations se conjuguent au passé. »
Ce résultat, soutient le quotidien national, est « une marque des travaux de drainage des eaux pluviales effectués par l’Etat ». Le journal note en outre « l’impact positif des bassins de rétention dans la banlieue. »
ARD/cgd/APA