Face à l’augmentation de l’insécurité à N’Djaména, les autorités tchadiennes et redoublent d’efforts afin de rétablir l’ordre et d’assurer la sécurité des habitants.
Grâce à une multiplication des opérations, la traque des criminels qui sèment la terreur dans la capitale tchadienne s’est intensifiée après le braquage d’un bureau de change survenu le 13 mars.
Le 18 mars, la Police nationale a présenté un groupe de 15 individus présumés criminels, dont certains sont responsables du meurtre d’un cambiste le 13 janvier 2025, un crime durant lequel plus de 100 millions de F CFA ont été dérobés. Une somme de 17 millions F CFA a été retrouvée en leur possession. Toutefois, le cerveau de ce braquage demeure introuvable.
Le 19 mars, une nouvelle présentation de 38 chefs de gangs présumés a été organisée par le ministre de la Sécurité publique, Ali Ahmat Aghabache. Selon la direction de la communication de la Police nationale, ces individus sont liés à des actes criminels récents à N’Djaména.
« Il s’agit d’une démonstration de force, mais surtout d’un message fort à l’attention des criminels qui opèrent dans la capitale et ses alentours », a affirmé le porte-parole de la Police nationale, Paul Manga.
Lors de son intervention, le ministre Ali Ahmat Aghabache a lancé un appel aux présumés malfrats : « Travailler pour vivre et non tuer pour subsister. » Il a également exhorté la justice à agir avec rigueur et impartialité, afin de restaurer la confiance des citoyens en l’État de droit.
La gendarmerie nationale a conclu en soulignant que cette opération de démantèlement souligne l’importance de la lutte contre l’insécurité, un combat collectif où la vigilance des citoyens et l’efficacité des forces de l’ordre doivent être complémentaires. « Une riposte ferme s’organise », a-t-elle affirmé.
CA/te/Sf/APA