Le ministère sud-africain de l’Éducation de base a franchi un cap important en éliminant plus de 93 % des latrines à fosse identifiées dans les écoles publiques, dans le cadre de l’initiative SAFE (Sanitation Appropriée pour l’Éducation).
La ministre de l’Éducation de base, Siviwe Gwarube a annoncé, mardi au Parlement, la réussite à 93% du programme d’éradication des latrines à fosse dans les écoles, soulignant un progrès majeur vers l’objectif gouvernemental de supprimer toutes les installations sanitaires dangereuses dans les écoles d’ici le 31 mars 2025.
Lancée pour mettre fin à l’utilisation de latrines à fosse insalubres et risquées, cette initiative a été une priorité pour le système éducatif sud-africain depuis longtemps. Ces infrastructures précaires ont constitué un danger pour la santé et la sécurité des élèves, notamment dans les zones rurales les moins équipées.
La directive du président Cyril Ramaphosa d’éliminer les latrines à fosse témoigne de l’engagement du gouvernement à préserver la dignité et le bien-être des écoliers.
Mme Gwarube a salué la collaboration des départements de l’Éducation, des partenaires privés et des organisations de développement, qui ont permis d’accélérer la mise en place de nouvelles infrastructures sanitaires plus sûres. Elle a également souligné que, malgré les contraintes budgétaires, l’initiative continue de progresser de manière tangible, reflet de la résilience et de la détermination des différents acteurs impliqués.
Tout en célébrant cette avancée, la ministre a annoncé un renforcement des efforts dans les mois à venir afin d’assurer que l’objectif d’éradication soit pleinement atteint. Elle prévoit de se rendre prochainement dans les provinces du Cap-Oriental et du Limpopo, les plus touchées par des infrastructures sanitaires déficientes, pour suivre les progrès et échanger directement avec les écoles, les communautés et les responsables locaux.
Ces visites permettront au ministère de mieux comprendre les défis restants et de garantir que les projets en cours soient achevés dans les délais. Bien que des difficultés demeurent en raison des retards dans les infrastructures, des contraintes budgétaires et de la hausse des coûts de construction, la ministre a réaffirmé l’engagement du ministère à offrir à chaque élève du pays des installations sanitaires sûres et hygiéniques.
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