Le représentant du ministère public a jugé clémentes les peines infligées aux mis en cause par la Chambre spéciale des crimes internationaux et transnationaux de la Haute Cour du Rwanda.
Il y a deux jours, Paul Rusesabagina, accusé de terrorisme sur le sol rwandais, a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle. Cet ancien directeur de l’Hôtel des Mille Collines a été reconnu coupable d’avoir formé et financé le Front de Libération Nationale (FLN).
Pour Kigali, ce groupe rebelle a mené des attaques meurtrières au Rwanda en 2018 et 2019. Paul Rusesabagina doit sa renommée mondiale au sauvetage de plus d’un millier de personnes durant le génocide de 1994. Le film « Hôtel Rwanda », dont il est le héros, retrace cette histoire.
Faustin Nkusi, le porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (NPPA, sigle en anglais), a déclaré, hier mardi, qu’il s’attendait à des peines plus corsées à l’encontre de M. Rusesabagina et de ses vingt co-accusés.
Toutefois, M. Nkusi a apprécié « le fait qu’aucun des accusés n’ait été acquitté » dans le cadre de ce procès. Pour l’heure, le jugement n’est pas susceptible de faire l’objet d’un appel.
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