Le lauréat 2019 du prix Nobel de la paix va présider aux destinées de l’Éthiopie durant les cinq prochaines années.
Abiy Ahmed a prêté serment, hier lundi, au Parlement, à Addis-Abeba. Devant la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le Premier ministre s’est engagé « à assumer pleinement la responsabilité que le peuple (lui) a été confiée ».
En outre, il a promis de discuter avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais) pour rétablir la paix. A la place Meskel, pleine à craquer, Abiy Ahmed a annoncé l’ouverture prochaine d’ « un dialogue politique inclusif impliquant tous les segments de la société afin de résoudre la crise sociopolitique ».
Dans son discours aux relents nationalistes, le Premier ministre éthiopien a assuré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour « préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale » du pays, non sans déclarer la guerre aux « forces anti-éthiopiennes ».
Depuis deux semaines, l’Ethiopie bruisse de rumeurs sur une éventuelle médiation initiée par l’Union Africaine (UA) dont le siège se trouve à Addis-Abeba.
Des invités de marque dont le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, mais aussi ses homologues sud-soudanais, nigérian, kenyan, ougandais, djiboutien et somalien ont assisté à la cérémonie d’investiture.
En juin dernier, le Parti de la prospérité d’Abiy Ahmed a largement remporté les élections législatives pour s’adjuger 410 des 436 sièges de l’hémicycle.
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