Le gouvernement burkinabé a adopté, mercredi en Conseil de ministres, un projet de loi portant statut des chefferies traditionnelles.
Les autorités coutumières et traditionnelles auront désormais un statut au Burkina. Le gouvernement a pris cette décision en Conseil des ministres, ce mercredi.
En effet, il a examiné et adopté un projet de loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso.
Pour le ministre d’État chargé de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, ce projet de loi permettra de régir « l’une des plus anciennes institutions de notre histoire » qui a été impliquée dans la résolution des crises. Il a indiqué que ce projet de loi va clairement fixer le rôle et la fonction de la chefferie traditionnelle et permettre son intégration dans l’ordonnancement juridique du Burkina.
« Il permet de revaloriser la chefferie coutumière et traditionnelle afin de participer à la consolidation de la paix au Burkina Faso. Le texte prévoit aussi les modes de dévolution de la chefferie traditionnelle », a expliqué le ministre Emile Zerbo.
Toutefois, les chefs coutumiers et traditionnels n’auront aucune rémunération et ont obligation de démissionner s’ils veulent s’engager en politique.
« C’est un texte qui permet aux chefs coutumiers et traditionnels de jouer le rôle que nous avons toujours voulu au Burkina Faso, c’est-à-dire des chefs qui rassemblent les populations et consolident la paix », a précisé le ministre d’État.
DS/te/Sf/APA